Réhabilitation et réinsertion : la nouvelle approche carcérale au Burkina Faso

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2/24/20253 min read

Les prisonniers effectuent des services pour des entreprises à moindre coût. Il existe également des entreprises qui fournissent des services aux prisons. Vous pensez qu’on fermera un jour les prisons ? Ce n’est pas possible. Si quelqu'un vous fait du mal et vient s'excuser honnêtement, vous lui pardonnez ou non ? Si une personne vous cause un préjudice, même léger, et qu’elle vient s’excuser en toute sincérité, vous accorderiez-vous une chance de lui pardonner ?

Au Burkina Faso, sous la direction de Monsieur Ibrahim Traoré, on accorde une nouvelle chance à de nombreux prisonniers. L’idée est de trouver un moyen pour qu'ils puissent travailler et, en retour, réduire leur peine. Si quelqu'un a été condamné pour une longue durée, il pourra réduire le temps de sa détention s’il travaille.

Selon la nouvelle loi pénale au Burkina Faso, les détenus et prévenus peuvent travailler dans l'agriculture, et un mois de travail équivaut à une réduction de peine de trois mois. En d’autres termes, un détenu ou prévenu peut travailler pour le gouvernement dans le cadre du développement agricole, et en contrepartie, leur peine peut être réduite. C'est une belle opportunité pour beaucoup : un mois de travail permettant de réduire trois mois de peine. Cette approche innovante privilégie la réhabilitation, le développement agricole et la justice réparatrice.

Il est essentiel de noter que Monsieur Ibrahim Traoré n’est pas là pour perdre du temps. Il reconnaît que, bien qu’il y ait différentes catégories de personnes en prison, certains d'entre eux méritent une nouvelle chance. Certains prisonniers ont fait des erreurs et méritent d’être réhabilités, de se reconstruire et de reprendre une nouvelle vie. Ce programme permet aux prisonniers de travailler dans l’agriculture, de contribuer au bien-être de la nation et, progressivement, de recouvrer leur liberté.

Le Burkina Faso est un pays sérieux où les impôts sont utilisés de manière transparente. Contrairement à d’autres pays africains, où les ressources sont mal gérées, au Burkina Faso, les impôts sont investis dans des projets concrets : la construction d’usines, l’achat d’armes, la construction d’hôpitaux, de routes et d’écoles. Ce pays, sous la direction de Monsieur Traoré, est axé sur des objectifs clairs, notamment la réhabilitation des prisonniers et leur réinsertion.

Ibrahim Traoré, à 37 ans, incarne une nouvelle génération de dirigeants. Bien que son parcours scolaire soit celui d’un homme « normal », il a su démontrer une vision et une intégrité exceptionnelles. Contrairement à d’autres dirigeants plus âgés et expérimentés, il se distingue par sa capacité à guider le pays avec des principes solides et un sens profond de la justice. Ce n’est pas un politicien traditionnel, mais un militaire qui veut changer les choses.

L’Afrique n’a pas besoin de dirigeants uniquement intelligents sur le papier, mais de leaders ayant une intelligence sociale et morale. Ibrahim Traoré montre que l'intégrité, la cohérence et le sens du devoir peuvent faire toute la différence. C’est ce qui distingue le Burkina Faso, un pays qui, malgré les défis, refuse de sombrer dans la crise et continue de se battre pour la stabilité.

Il faut aussi noter que la situation aux États-Unis est bien différente. Là-bas, les prisons sont souvent gérées par des entreprises privées. Les prisonniers deviennent des travailleurs pour ces entreprises, fournissant des services pour des salaires dérisoires, souvent inférieurs à un dollar par jour. Les prisons américaines génèrent de l'argent grâce aux services fournis par les détenus. Ces prisons sont des entreprises lucratives pour des sociétés telles que CoreCivic et GEO Group.

Contrairement à cela, au Burkina Faso, le système vise à réhabiliter les prisonniers et à leur offrir des opportunités pour se réinsérer. Le pays met l'accent sur le développement agricole et la réhabilitation, non sur l'exploitation des prisonniers. Cela permet non seulement de réduire les contraintes financières, mais aussi d'améliorer la productivité alimentaire.

Je rappelle aussi qu’en Afrique, la tentation d'idolâtrer ses dirigeants peut être dangereuse. Trop souvent, en Afrique, un président, bien qu’ayant de bonnes intentions, se laisse influencer par son entourage. Il faut être vigilant pour ne pas transformer nos dirigeants en dictateurs par excès de célébration et de gloire. Ce phénomène est observé partout sur le continent, où la politique d’adulation peut transformer des leaders en figures autoritaires.