L'avenir de l'éducation en Afrique : Défis, réalités et perspectives d'un continent en mouvement

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10/17/20255 min read

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Introduction

Le pouvoir que l'éducation peut apporter pour provoquer un changement social est longtemps reconnu. En Afrique, où ce sujet est débattu depuis des décennies, il est bien connu. L'éducation a été considérée comme un outil pour lutter non seulement contre la pauvreté mais aussi contre l'inégalité et le développement durable. C'est dans ce contexte que l'Afrique doit être regardée. Un esprit actif et vivant peut être trouvé tout au long de la vie de son peuple, à la fois dans l'effort de modernisation et dans les humiliations nationales passées subies.

Actuellement, près de 60% de la population entière de l'Afrique a moins de 25 ans. C'est un chiffre énorme qui nécessite une attention soigneuse et suffisamment de fonds pour être utilisés judicieusement pour un développement auto-suffisant. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons rencontrer le succès. Pourtant, il semblerait que cette voie soit encore très longue.

Le manque d'infrastructures, les disparités sociales et les engagements financiers liés à la mise en place d'écoles agissent tous comme des obstacles non seulement au progrès mais peuvent aussi créer suffisamment de difficultés pour rendre toute avancée supplémentaire complètement ajournée. Et bien sûr, de nouveaux problèmes apparaissent à tout moment en attente de solution. Aujourd'hui, les obstacles infrastructurels auxquels est confrontée l'éducation africaine représentent la plus grande opportunité depuis 500 ans. Cet article offre aux lecteurs une compréhension claire des principaux obstacles au développement éducatif en Afrique. Nous examinons quels types d'innovation enrichissent le paysage et ensemble nous imaginons à quoi un système éducatif correctement équipé pour le XXIe siècle pourrait ressembler.

1. L'état actuel de l'éducation en Afrique

1.1 Progrès remarquables

Dans les années 2000, de nombreux pays africains ont réalisé d'énormes progrès en matière d'éducation. Inscrire des millions d'enfants supplémentaires à l'école, des réformes et des initiatives internationales telles que les Objectifs de développement durable (ODD). Par exemple :

- En 2020, le taux brut de scolarisation dans les écoles primaires a bondi de ses niveaux de 1990 (52 %) à plus de 80 % dans de nombreuses régions.

- Les jeunes sont de plus en plus scolarisés dans chaque pays.

- Certains pays africains ayant de telles politiques éducatives vigoureuses, comme le Rwanda, le Ghana et l'Éthiopie, sont remarquables.

1.2 Problèmes insolubles

Mais en vérité, les obstacles sont encore nombreux sur cette route du progrès.

- Surpopulation dans les écoles - certaines avec plus de 60 élèves par classe.

- Formation pédagogique inadéquate pour les enseignants, ce qui les rend par conséquent non qualifiés.

- Infrastructures déficientes : trop peu d'écoles, notamment dans les zones rurales.

- Taux élevés d'abandon scolaire liés à la pauvreté, aux mariages précoces et au travail des enfants.

- Inégalités entre les régions : l'éducation dans les zones urbaines est généralement bien meilleure que celle de leurs homologues rurales.

2. Les principaux défis pour l'éducation africaine

2.1 Éducation universelle pour tous

Dans plusieurs pays, l'éducation est encore le privilège de quelques-uns. Des millions d'enfants, notamment en Afrique subsaharienne, n'ont pas encore fréquenté d'école. Les principales raisons sont :

- Frais de scolarité et coût des livres.

- Longues distances à parcourir pour rejoindre une école.

- Des conflits armés qui obligent les familles à quitter leurs régions d'origine.

2.2 Inégalités de genre

L'été est maintenant la saison où les filles souhaitent le plus aller à l'école. Même dans les sociétés conservatrices, les contraintes sociales imposent des limites à l'éducation des jeunes femmes. Une femme n'a qu'une certaine période de sa vie où elle peut apprendre, soit avant le mariage, soit après l'accouchement. L'UNICEF estime que près de 9 millions de filles en Afrique subsaharienne courent le risque très réel de ne jamais entrer dans une salle de classe.

2.3 La qualité de l'éducation

Aller à l'école ne signifie pas partout que les enfants sont véritablement instruits. De nombreux élèves traversent l'ensemble du cycle primaire sans jamais avoir appris même les rudiments de la lecture. Cela s'explique par :

- Insuffisance de matériel pédagogique.

- Enseignants mal formés.

- Méthodes d'enseignement obsolètes.

3. Possibilités de réforme de l'éducation africaine

Avec de plus en plus de diplômés du lycée entrant à l'université, de nombreux étudiants suivent maintenant aussi des cours en ligne (un produit de la démocratisation de l'éducation universitaire via les smartphones et Internet). Des plateformes telles que Ubongo, Eneza Education et eLimu offrent du contenu spécifiquement adapté aux réalités africaines. La COVID-19 a accéléré le rythme de cette tendance. Là où l'accès à Internet reste limité, le potentiel de l'apprentissage en ligne pour réduire les disparités et offrir des opportunités dans les zones rurales plus éloignées est illimité.

3.2 Partenariats public-privé

De nombreuses entreprises et ONG collaborent avec les gouvernements sur l'éducation. Quelques exemples sont :

- L'UNICEF et l'UNESCO financent des programmes éducatifs.

- Les start-ups locales créent des innovations telles que des bibliothèques numériques ou des cours par SMS.

3.3 Respect des savoirs locaux

Une éducation de qualité ne doit pas simplement copier les modèles occidentaux. L'intégration des langues africaines et des cultures locales dans les écoles renforce considérablement le sens de l'identité personnelle et la résilience des étudiants.

3.4 Entrepreneuriat dans l'éducation

Les jeunes entrepreneurs africains lancent des entreprises pour répondre aux besoins du marché. Que ce soit des applications mobiles, des centres de formation de tout type ou simplement diffuser l'éducation par le biais des médias électroniques, l'entrepreneuriat en éducation croît rapidement.

4. Éducation africaine et avenir

4.1 Formation aux compétences numériques

Dans un monde où la technologie est de base, il est impératif que les étudiants africains soient formés aux outils numériques. Programmation et robotique. Intelligence artificielle et données. Compétences pour la cybersécurité.

4.2 Amélioration de la formation professionnelle

Tous les jeunes ne peuvent pas se permettre d'aller à l'université. Il est donc impératif de promouvoir la formation technique et professionnelle (exemples : métiers agricoles, artisans modernes, énergies renouvelables), afin que l'éducation soit mieux adaptée aux conditions de l'emploi local.

4.3 Promouvoir l'entrepreneuriat

Les écoles doivent devenir des lieux où l'on apprend aussi à créer ses propres emplois. Intégrer des modules sur l'entrepreneuriat au niveau secondaire peut transformer les jeunes en points de croissance.

Les politiques éducatives doivent veiller à ce qu'aucun enfant ne soit privé d'une éducation décente, quels que soient leurs antécédents, leur sexe ou leur situation économique.

Chaque groupe s'efforce de trouver de nouvelles façons d'enseigner et d'apprendre afin de relever ces défis.

Ainsi, voici le résultat d'une attitude envers l'éducation en Afrique du Sud qui est à la fois anti-intellectuelle et antidémocratique.

"L'éducation africaine est à la croisée des chemins. Ces choses portent des noms aussi intimidants que le manque d'infrastructures, le biais de genre, la pauvreté et la mauvaise éducation. Pourtant, il y a aussi des signes d'espoir à l'horizon pour l'éducation africaine grâce aux nouvelles technologies, aux partenariats et à l'énergie des jeunes."