L'abolition du roaming en Afrique Un pas vers l'unité et la coopération régionale
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Vortexwood
2/12/20254 min read


L'abolition du roaming en Afrique : Un pas vers l'unité et la coopération régionale
Lorsque vous voyagez dans un pays étranger, vous recevez souvent un message de bienvenue dès votre arrivée. En général, les gens se réjouissent en frappant dans leurs mains, comme s'ils célébraient un grand événement. Mais il est curieux de constater que, souvent, après ces démonstrations de joie, certaines personnes se tournent vers des comportements peu respectueu. Ce contraste peut sembler étrange, et parfois, c'est presque honteux.
Il est fréquent, lorsque vous arrivez dans un pays étranger, de recevoir un message texte de votre opérateur mobile, vous annonçant que vous êtes bien arrivé. Par exemple, "Bienvenue en Sierra Leone" ou "Bienvenue au Kenya". Ce message provient généralement du système de roaming, un service qui vous permet de continuer à utiliser votre carte SIM d'origine pour passer des appels, envoyer des SMS et accéder à Internet, mais à des tarifs élevés.
Mais maintenant, des pays comme la Sierra Leone, le Libéria et la Gambie, membres de la CEDEAO, ont décidé de supprimer les frais de roaming. C'est une excellente nouvelle, car cela permet de réduire les coûts de communication et de faciliter les échanges entre ces pays. Ces pays ont fait un choix courageux et progressiste, et j'espère que d'autres nations africaines suivront leur exemple. Après tout, toute l'Afrique devrait permettre à ses citoyens de communiquer à des tarifs locaux, sans barrière ni coût supplémentaire. Mais malheureusement, la cupidité et les intérêts personnels des entreprises de télécommunications, qui profitent des frais élevés de roaming, ralentissent ce processus.
Les dirigeants africains devraient se concentrer sur les intérêts généraux plutôt que sur leurs profits personnels. Le roaming coûte cher, et dans de nombreux cas, les frais supplémentaires pour l'accès à Internet ne profitent pas aux populations locales. Cet argent supplémentaire semble être absorbé sans transparence, ce qui nuit au développement économique. Heureusement, des pays comme la Gambie, le Libéria et la Sierra Leone ont signé un accord trilatéral pour permettre à leurs citoyens de communiquer sans frais de roaming.
Cet accord a été officialisé lors d'une réunion à Freetown le 31 janvier 2025. Cet événement est d'autant plus marquant quand on pense aux précédentes initiatives prises par des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Ces nations ont également décidé de se retirer du système de roaming, et bien que cela ait été difficile, leur courage a inspiré d'autres pays. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont même ouvert leurs portes aux citoyens de l'espace CEDEAO sans exiger de visa, montrant ainsi qu'une coopération plus ouverte est possible.
À partir du 2 mai 2025, les voyageurs entre le Libéria et la Sierra Leone pourront passer des appels, envoyer des messages et utiliser des données à des tarifs locaux, comme s'ils se trouvaient dans le même pays. C'est un véritable progrès, surtout pour des nations qui ont traversé des périodes de guerre et de difficultés économiques. Le Libéria, en particulier, a une histoire complexe, étant le seul pays africain à n'avoir jamais été colonisé. Cependant, cette histoire de division entre les descendants d'esclaves afro-américains et les populations locales a conduit à de graves conflits.
L'exemple des pays comme le Libéria, la Gambie, et la Sierra Leone montre que, même dans un contexte difficile, des changements significatifs peuvent être réalisés. Et il est essentiel de souligner qu'une Afrique sans frontières ni frais de roaming serait une Afrique plus forte et plus unie. Imaginez un continent où nous pourrions voyager, communiquer et échanger sans obstacles. Cela serait un véritable bond en avant pour l'unité et le développement économique.
L'unité africaine pourrait se traduire par une plus grande coopération entre les pays, à l'instar des États-Unis d'Amérique, où chaque État fonctionne comme un pays indépendant tout en étant unis. Malheureusement, en Afrique, des obstacles tels que l'égoïsme et la compétitivité empêchent cette vision. Certains dirigeants préfèrent être les seuls à réussir, au détriment de la coopération régionale et du bien-être de leurs populations. L'Afrique pourrait être un modèle de prospérité si ses dirigeants mettaient de côté leurs intérêts personnels.
D'autres initiatives comme le passeport biométrique de la CEDEAO, qui permet aux citoyens africains de voyager sans difficulté au sein de la région, sont également un pas dans la bonne direction. Cependant, certains gouvernements préfèrent lier le peuple à des documents obsolètes et les forcer à renouveler leurs passeports à des coûts supplémentaires, ce qui est une pratique malhonnête et contraire à l'intérêt général.
La gestion d'un pays ne devrait pas se limiter à construire des routes, des écoles ou des hôpitaux. Une bonne gestion commence par l'honnêteté, la transparence et la mise en place de politiques qui profitent à la majorité de la population. Malheureusement, trop souvent, des fonds publics sont détournés, et les dirigeants préfèrent s'enrichir eux-mêmes plutôt que de favoriser le développement du pays.
Si l'Afrique pouvait se débarrasser de ses divisions internes et de ses frontières artificielles, elle serait beaucoup plus forte. Nous avons vu des pays comme le Libéria, la Gambie et la Sierra Leone prendre des mesures positives en matière de communication, mais trop de pays préfèrent maintenir des pratiques archaïques et des intérêts personnels au lieu de travailler ensemble pour le bien de tous.
En fin de compte, l'Afrique doit faire face à des défis importants, mais les solutions sont possibles si les dirigeants choisissent de mettre l'intérêt collectif avant leurs ambitions personnelles. L'abolition du roaming, la coopération régionale et une gestion plus transparente des ressources publiques sont des étapes cruciales pour faire avancer le continent.
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