La révolution fintech en Afrique - Juste à temps !

Introduction

Dans une grande partie de l'Afrique, la numérisation a eu lieu au cours de la dernière décennie. Les game changers sont les fintechs, à l'intersection de la technologie et des services financiers, qui exploitent l'augmentation de l'alphabétisation technologique de tous. Les fintechs sont vitales dans un continent où une grande partie de la population n'a pas accès aux banques traditionnelles. Elles permettent aux gens de transférer de l'argent à distance, de payer des factures ou d'accéder à du microcrédit à partir de leur téléphone portable. Cette révolution silencieuse mais profonde forge une nouvelle économie africaine.

1. Comment la fintech a grandi en Afrique

En parlant de croissance (une version de cette histoire est d'abord apparue dans la newsletter « At Work »). L'Afrique possède l'une des industries fintech les plus excitantes au monde. C'est un continent où plus de 60 % des adultes n'ont pas de compte bancaire, mais près de 70 % possèdent un téléphone mobile selon la Banque mondiale. Ce duo pose les bases d'un essor des alternatives de paiement mobile.

L'un des premiers à l'avoir fait fut M-Pesa, qui a été lancé au Kenya en 2007 et a ouvert la voie pour envoyer de l'argent sans avoir de compte bancaire. Le service compte maintenant plus de 50 millions d'utilisateurs actifs dans plusieurs pays africains.

Sur le marché ouest-africain, Orange Money et Wave sont deux des principaux acteurs. Au Mali, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, ils permettent aux gens de recevoir un salaire, d'acheter des biens sur les marchés ou de payer les frais de scolarité.

Cette croissance attire également les investisseurs. Les start-ups fintech africaines ont attiré plus de 1,4 milliard de dollars en 2022, selon le rapport Partech Africa. Certaines des plus dynamiques se trouvent au Nigeria, en Afrique du Sud et au Kenya.

2. Innovations transformant la vie quotidienne

Les fintechs concernent bien plus que les transferts d'argent. Elles proposent des solutions spécifiques à l'Afrique.

- Paiement mobile : Dans les pays où les cartes de crédit sont rares, les paiements téléphoniques sont depuis longtemps la norme. Vous pouvez payer des commerçants - y compris dans les zones rurales - avec votre téléphone par code USSD ou code QR.

- Micro-crédit : Des applications comme Branch ou Carbon fournissent de petits prêts instantanés non garantis - souvent le seul moyen pour un petit commerçant de financer son entreprise.

- Épargne numérique : De nouvelles plateformes promeuvent l'épargne numérique, permettant aux gens de sécuriser leurs revenus sur leur téléphone.

- Santé et éducation : Certaines entreprises fintech ont trouvé des moyens innovants de recevoir des paiements pour les frais médicaux ou éducatifs en plusieurs fois.

Ainsi, elles résolvent de vrais problèmes : parmi eux, les longues files d'attente, souvent dans les banques, où il peut être très long d'accéder aux comptes ; et le problème de porter de l'argent liquide ; et l'extension des services financiers aux zones rurales.

3. Opportunités économiques et sociales

La croissance des fintechs est un espoir pour l'Afrique.

- Inclusion financière : Pour la première fois, M-Pesa a permis à des millions d'Africains qui n'avaient auparavant pas accès à un compte bancaire d'effectuer des transactions et de participer à l'économie.

- Création d'emplois : Les fintechs emploient actuellement des milliers de jeunes diplômés et indirectement à travers divers programmes comme fournir des opportunités d'emploi pour les vendeurs de crédit mobile et les agents de transfert.

- Investissement étranger : Les poids lourds occidentaux seront attirés par les succès en Afrique et la reconnaissance croissante du continent comme un centre d'innovation.

- Autonomisation des femmes : Dans plusieurs endroits, les services de paiement mobile facilitent grandement la gestion et la sécurisation de la vie financière des femmes entrepreneurs.

En fin de compte, cela pourrait contribuer à la réduction de la pauvreté, à un meilleur accès aux services essentiels et à la croissance économique.

4. Défis et obstacles à surmonter

Mais il y a plusieurs obstacles à la croissance pour les fintechs, même si leur nombre augmente.

- Réglementation : Une législation adéquate n'est pas encore en place pour tous les pays. Les lourdes taxes sur les transactions mobiles imposées par certains gouvernements ont également freiné l'adoption.

- Cybersécurité : Malgré le mariage de la mathématique et de la technologie censé protéger les cybermouvements, les fraudes, les escrocs et les attaques informatiques sont omniprésents. Peu de gens sont informés des risques en ligne.

- Infrastructure : Certaines zones rurales du pays ont une couverture réseau limitée, tandis que l'accès aux services peut parfois être difficile.

- Concurrence bancaire : Certaines banques traditionnelles voient les fintechs comme un concurrent plutôt qu'un allié, créant quelques conflits.

Ce sont des défis qui devront être relevés si les fintechs veulent se développer et soutenir tous les Africains.

Conclusion

La montée des fintechs en Afrique n'est pas une mode passagère, mais la véritable révolution silencieuse. Elles transforment la vie quotidienne de millions de personnes en offrant un accès simple, rapide et sécurisé aux services financiers.

Et si les gouvernements peuvent fournir une réglementation claire et améliorer les infrastructures numériques, les fintechs pourraient devenir un pilier du développement africain. L'Afrique, qui est en grande partie perpétuellement à la traîne dans divers secteurs, nous montre qu'elle peut aussi innover et que le reste du monde doit en prendre note.